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Afrique du sud: le mythe de la Nation arc-en-ciel battu en brèche
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Selon les résultats d'enquête publié le 10 décembre en effet seuls environ 50% de Sud-africains estiment que les relations
entre les différents groupes raciaux dans le pays sont meilleures que sous l'apartheid.
Quinze ans après la fin du régime ségrégationniste, les Sud-africains semblent vivre séparés. Il n'y a plus bien sûr de panneaux indiquant "Réservé aux Blancs" ou "Réservé aux Noirs" devant les restaurants, dans les autobus, sur les plages ou dans les aéroports. Cependant on peut encore souvent lire dans les journaux des histoires d'humiliation ou de rejet de Noirs par l'establishment de la communauté blanche.
Quarante-six our cent des Sud-africains interrogés lors de cette enquête affirment n'avoir jamais eu de rapport sociaux avec des personnes de race différente que ce soit dans leur propre maison ou chez des amis. En d'autres termes pour des cérémonies de mariage, baptême ou obsèques, c'est à l'intérieur d'un même groupe racial que les gens se retrouvent. Un quart des personnes interrogées affirme que dans un jour typique durant la semaine, elles ne parlent jamais à quelqu'un d'une autre race. Les auteurs de l'étude estime que le niveau des relations inter-raciales reste statique depuis le premier rapport du genre produit en 2003. Ceci, estiment les chercheurs de l'Institut pour la justice et la réconciliation dont le siège est au Cap, est la preuve du peu de progrès dans l'intégration sociale, et la continuation des séparations physiques, quinze après la fin de l'apartheid. Le rêve de la Nation arc-en-ciel qu'appelait de ses voeux le Très révérend Desmond Tutu, au lendemain de la fin du régime raciste, est donc encore un mirage si on se fie à l'étude dont les résultats viennent d'être publiés.
Lorsqu'en 1994, Nelson Mandela avait été élu président de l'Afrique du sud, post-apartheid, il avait promis de construire une société dans laquelle les gens de différentes races pourraient vivre ensemble en paix et dans l'union. C'est vrai qu'aujourd'hui encore comme sous l'apartheid, il y a des quartiers presque entièrement peuplés de Métis, des zones de Blancs, des secteurs Noirs et des concentrations d'Indiens. Rappelons que selon l'Institut sud-africain de la statistique, les Noirs constituent un peu plus de 80% de la population, les Blancs représentant quelque 13%, les 7% restant étant partagé entre les Métis et les Indiens. |
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