Huit migrants en situation irrégulière, jusque-là retenus sur une base militaire à Djibouti, sont arrivés ce samedi 5 juillet au Soudan du Sud après avoir été expulsés des États-Unis.
À moins d’un an de la présidentielle, pour laquelle il n’a pas encore déclaré ses intentions, le chef de l’État djiboutien défend une position d’équilibriste dans une Corne de l’Afrique tourmentée. Ce qui ne l’empêche pas d’assumer des positions tranchées sur la guerre à Gaza, ses voisins éthiopien et érythréen, ou la politique, qu’il juge hostile à son égard, des Émirats arabes unis.
Un décret présidentiel du 27 avril a acté la liquidation du fonds lancé il y a cinq ans dans le pays. Une décision faute de résultats, avancent les autorités qui assurent réfléchir à un autre modèle pour l’avenir.
Les câbles sous-marins de télécommunications passent par Djibouti pour la même raison que des bases militaires occidentales y sont installées : l’emplacement stratégique. Le pays a investi dans l’infrastructure numérique et se considère comme un tremplin vers le continent.
Comment financer la recherche climatique, sans pour autant dépendre des bailleurs internationaux ? Comment trouver les solutions les mieux adaptées au continent ? Autant de questions qui ont agité les débats lors de la deuxième Conférence sur le changement climatique, la recherche et la résilience, qui vient de se clore à Djibouti.
Pour lutter contre les conséquences du réchauffement climatique, la priorité est de dresser le bon état des lieux. C’est l’enjeu de la deuxième édition de la Conférence sur le changement climatique, la recherche et la résilience (2CR2) qui vient de s’ouvrir à Djibouti.
Pour remplacer l’actuel titulaire élu à la tête de la Commission de l’Union africaine, le chef de l’État djiboutien a choisi un ancien ambassadeur au Koweït et en Jordanie.
Ministre des Affaires étrangères de Djibouti pendant vingt ans, ce diplomate s’apprête à succéder à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Un dossier ultrasensible l’attend déjà : la crise entre la RDC et le Rwanda.
Le groupe d’origine yéménite Hayel Saeed Anam (HSA) n’en finit pas d’étendre ses activités à travers le continent. Il poursuit son implantation dans la Corne de l’Afrique, via Djibouti, avec le marché éthiopien dans sa ligne de mire.
Le président français a insisté sur l’importance de la présence militaire de la France dans le pays d’Afrique de l’Est pour le développement de sa stratégie dans la région indo-pacifique, lors d’une rencontre avec son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh.
Énergies, télécoms, finances… Le ministre djiboutien de l’Économie et des Finances se livre à un tour d’horizon du développement de son pays et de ses perspectives de croissance, conscient des défis qu’il lui faut encore relever, notamment en matière de diversification.
Sinistré par la pandémie de Covid-19, le secteur du tourisme à Djibouti reprend son envol. Nouveaux établissements haut de gamme dans la capitale, lodges de charme près des lacs salés du pays Afar, sensations fortes dans le désert du Grand Bara… Les investisseurs locaux et internationaux sont bien décidés à « mettre la destination sur la carte ».
Poussées vers la sortie au Sahel et au Sénégal, les troupes françaises gardent leur position à Djibouti. Un nouvel accord de défense a été signé en juillet avec les autorités du pays, après des négociations plus délicates que prévues.
En poste depuis un peu plus d’un an, l’actuel ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire constate un attrait grandissant pour son pays, notamment pour ses savoir-faire reconnus dans le secteur de l’agriculture.
Après avoir longtemps géré les affaires locales depuis l’Éthiopie, le siège de sa représentation officielle, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) s’est implantée à Djibouti, en 2022, et travaille au quotidien avec une trentaine de pays.
Guerre au Soudan, tensions en Éthiopie, différends entre Somalie et Somaliland, attaques houthistes depuis le Yémen… Le chef de l’État djiboutien tente d’apaiser les crises qui menacent l’est du continent. Même si, pour 2024, son plus beau succès porte sur la reconduction de l’accord de défense avec la France. Avant l’élection, peut-être, en février 2025, de son chef de la diplomatie à la tête de la Commission de l’UA.
Le Groupe d’action financière (Gafi) vient de réaliser sa première évaluation de l’économie djiboutienne. Et décidera, avant la fin de 2024, à quelle liste – blanche, grise ou noire – le pays peut prétendre.
Alors que la tension est encore montée d’un cran dans la Corne de l’Afrique avec l’arrivée de troupes égyptiennes en Somalie, le président djiboutien cherche à apaiser la situation entre ses deux grands voisins.
Alors qu’une décision de la justice américaine l’enjoint à régler une amende de 200 millions de dollars au groupe portuaire dubaïote dans le litige relatif au contrôle du terminal à conteneur de Doraleh, l’État djiboutien contre-attaque, déterminé à ne rien lâcher.
La justice américaine a rendu exécutoire une sentence arbitrale de 200 millions de dollars prononcée en 2022 contre Djibouti. Le pays a été condamné dans le cadre d’une procédure intentée par l’opérateur portuaire émirati DP World qui reproche au gouvernement djiboutien la rupture brutale du contrat qui les liait.
Les tractations ont été difficiles au sujet du loyer demandé à Paris pour l’implantation permanente de ses soldats, que Djibouti souhaitait revoir à la hausse.
L’institution a placé les infrastructures portuaires de la petite république d’Afrique avec celles d’Asie et dans les tréfonds de son Container Port Performance Index (CPPI) 2023. L’opérateur sud-africain, Transnet, a également émis des réserves quant aux résultats annoncés.
LE MATCH – En cherchant ces derniers mois à multiplier ses accès maritimes, l’Éthiopie, enclavée, a relancé la rivalité entre les deux ports voisins. Même si le combat semble inégal, tant Djibouti fait aujourd’hui la course en tête dans la région. Et pour longtemps encore.
En réponse aux attaques lancées contre les navires marchands traversant la mer Rouge, l’Union européenne (UE) a déclenché sa propre mission de protection maritime. Quel est son mandat ? De quels moyens dispose-t-elle ? Et que peut-elle face aux rebelles yéménites ? Décryptage.
Face aux critiques, le directeur général du Fonds souverain de Djibouti (FSD) répond de son bilan et compte sur le premier forum organisé à l’intention des investisseurs internationaux pour faire passer une nouvelle étape à l’organisation dont il a la charge jusqu’à la fin de cette année.
De passage à Paris pour participer à une conférence sur le Soudan, le ministre des Affaires étrangères djiboutien est passé par Jeune Afrique pour officialiser sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine en février 2025.
La guerre menée par Israël à Gaza relève du « génocide », a jugé le président djiboutien lors de l’entretien qu’il a accordé à François Soudan. Le directeur de la rédaction de Jeune Afrique revient sur cette interview au micro de RFI.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
Le congrès extraordinaire du parti au pouvoir à Djibouti se tiendra le 4 mars. Quel sera son agenda et, surtout, va-t-il changer de secrétaire général à deux ans de l’élection présidentielle ?
L’Igad, présidée par le chef d’État djiboutien, va organiser un nouveau sommet pour tenter de trouver une solution au conflit soudanais ainsi qu’au différend qui oppose ces derniers jours l’Éthiopie à la Somalie.